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Marathon de la Rochelle


Benoît a pris le départ du Marathon de la Rochelle
le dimanche 26 novembre 2017.

Benoît et Lola








Ses récompenses


Le jour du Marathon :
https://sd-2.archive-host.com/membres/up/28962827164659627/Marathon_de_La_Rochelle_compte-rendu_Benoit.pdf

pour lire son compte-rendu,

cliquez ci-dessus dans l'image
(ou ICI)



Avant le Marathon :


"A une petite semaine de l'échéance, place à l'attente et aux derniers réglages.
La préparation est terminée. Les 12 semaines du plan d'entraînements
(plus les deux semaines en amont) se sont déroulées sans accro.

J'ai pris l'option de suivre un plan structuré contrairement à mon marathon de Blaye.
Sur les 12 semaines, il y avait un gros travail de VMA
et des sorties longues le weekend à allure très réduite.

Les premières semaines, je faisais ces sorties longues bien trop vite.
Heureusement, mon médecin, marathonien patenté, m'a remis dans le bon chemin. 
J'ai quand même pu me tester sur une sortie assez costaud : 28km en 2h12 
(assez proche du rythme marathon).

20km de Behobia-San Sebastian

Cependant, le vrai test qui permettait de sanctionner la préparation
demeurait la fameuse course Behobia- San Sebastian, avec Sully et Hervé.
Mon médecin et d'autres marathoniens m'avaient conseillé de la faire à allure marathon,
voire d'accélérer un peu sur le deuxième tronçon.
Me connaissant, je savais que j'aurais du mal à me freiner.

Malgré une alerte maladie la veille (début de gastro ?)
et une nuit très difficile d'une heure et demie, je prenais le départ motivé.
Les jambes semblaient bonnes à l'échauffement.

Je me retrouvais dans le sas 1h20-1h25 qui me semblait un peu ambitieux pour les 20km
et les deux belles montées au programme.
D'ailleurs, mes collègues de sas avaient fière allure !

La tactique était simple : partir vite (sur une allure un peu supérieure à mes habituels semis)
et voir si les jambes tenaient le choc.
Si c'était le cas, on poursuivrait pour aller chercher un chrono,
sinon on passerait en mode marathon pour gérer tranquillement.
Finalement, tout se passait bien.

Les deux montées étaient avalées rapidement
(c'est assez grisant de doubler tant de monde dans un sas plutôt costaud !).
Après le dernier sommet, situé à trois kilomètres de l'arrivée, je donnais tout.

J'arrivais ainsi à boucler le dernier kilomètre en moins de 4 minutes ! 
Mon temps officiel se trouvait juste en dessous des 1h24.
L'objectif de titiller les 1h25 était donc largement atteint.
Rassurant pour les 15 jours à venir.


Les deux jours suivants le BSS étaient consacrés à du repos
et un peu de vélo suivi d'étirements.
J'ai repris la course le mercredi avec une sortie tranquille d'1h.

Le vendredi, j'ai fait 1h10 avec 15' puis 20' à allure marathon. 
Dimanche, ce sera le dernier entraînement-test
(un peu de rythme et d'allure marathon sur un total d'1h30).

Auparavant, le samedi, place à un peu de récup en piscine.
Le dimanche, sur les conseils de mon médecin qui a fait plusieurs marathons
et qui a suivi des athlètes de haut niveau,
je débuterai une purge de glycogène (le carburant utilisé par nos muscles). 
Le but est de vider l'organisme de quasiment tout le glycogène puis de le recharger entièrement.

Pendant trois jours, interdit de prendre le moindre sucre rapide ou lent
(pas de féculents, pas de fruits, pas de sucre),
par contre, on fait le plein de protéines.


J'irai courir mardi et jeudi juste pour dérouiller les jambes et faire un rappel 
(course de mémorisation) de l'allure marathon.

Ensuite, samedi matin, petite séance de vélo sur home-trainer suivie d'étirements avant le départ vers La Rochelle. L'après-midi, on récupère les dossards puis, le soir, place à la pasta-party !
L'objectif que je me suis fixé et auquel correspond mon plan est de 3h15-3h20.

Mon plan est un mix d'infos trouvées sur le net, dans des livres et de mon expérience personnelle.
J'ai pris l'option de travailler ma vitesse de base tout en conservant les sorties longues
(la plus conséquente était de 2h40). On verra si ça paye...

En tout cas, les jambes ont bien supporté les charges de travail même pendant les vacances
de la Toussaint où j'ai fait presque 200km.

 Le genou abîmé au futsal a repris des forces.
On reste le plus possible au chaud et le moins souvent debout.

J'en profite pour remercier mes petites femmes qui m'accompagnent dans cette aventure 
et qui souvent tout de A à Z.
Maintenant, on compte les jours et les heures jusqu'au départ. 
C'est peut-être là le plus contraignant de la préparation..."

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"Mes deux dernières mini-sorties de la semaine (mardi 21 et jeudi 23)
se sont bien passées même si les jambes
ne voulaient pas courir au rythme que je leur demandais.
Soit trop rapide, soit trop lent...
Les deux étaient sur le même principe : de la mémorisation d'allure
(1 heure dont 20 minutes sur rythme marathon, le reste en endurance).
Ce vendredi 24, on fait le sac.
Je vais prévoir une tenue de secours en cas de froid
(qui semble bien s'annoncer).
J'apporterai du ravitaillement.



A ce propos, la stratégie est simple :
je pars avec deux petites gourdes d'une boisson isotonique
(testée à l'entraînement et en course)
avec des pâtes de fruits (Aptonia) et gels (Punch power).

Tous les 5km, je me ravitaille en liquide,
tous les 10km en solide

(en alternant pâtes de fruits et gels).
Pour l'eau, je me servirai sur les ravitaillements de l'organisateur.

Et au petit déjeuner du matin de l'épreuve :
du gâteau sport et riz au lait maison !"


Benoît prendra le départ dimanche 26 novembre
à 9h avec le dossard 1312.

Départ N°1 Pont Jean Moulin
dans le 2ième SAS rouge
et suivra le meneur d'allure violet
(objectif 3h15min)


La tenue prévue pour le Marathon
(si la météo est clémente) :

818 km parcourus
67 heures passées

septembre : 264km
octobre : 342km
novembre : 212km
+ 10km (Cités Run) + 21km (Blanqueforteresses)
+ 20km (Behobia-San Sebastian)



Plan d'entraînement (Novembre)


Plan d'entrainement (octobre)


Plan d'entraînement (septembre)


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