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Qui sommes-nous ?



(Par Genau)


Il s’agit d’un concours de circonstance,
d’une rencontre entre
collègues de travail.
Un vague goût pour le sport
sans objectifs définis.

Aucune pression préalable. Des hauts et des bas.
Des moments de doute, des interrogations
sur l’intérêt d’une telle démarche.

Mais de quoi parle-t-on ?

Des individus, nous, travaillant dans une même structure
une médiathèque, décidons de faire du sport ensemble.
Ce n’est pas plus compliqué que ça.
A un moment de notre existence, nous avons eu une expérience
dans le domaine de l’effort physique !
Entre la 6ème B et l’âge adulte.
Un large éventail de disciplines, de performances et
une assiduité à géométrie variable.

Faire du sport, oui. Mais pourquoi ?

La pratique du sport, un chemin semé d’embûches.
Attention à la dépression d’hiver. Une période propice à un abandon
progressif de l’entraînement, à un glissement
vers l’immaculé calendrier.

Mais, même dans les pires périodes glaciaires,
une flamme résiste au frimas de l’hiver.
L’honneur est sauf avec quelque part « sur la route »,
un membre de notre groupe s’entraînant
dans l’anonymat le plus complet.

Les variations climatiques ne sont pas les seuls obstacles.
Il faut également mentionner les fluctuations en terme de motivation.
N’attendez pas que je livre en pâture, à la foule avide
de sensations fortes quelques patronymes.

Ce serait contre productif et contraire à nos principes humanistes.
Mais pour tout dire, nous avons dû mener de véritables séances
d’exorcisme afin que Belzébuth pâte à tartiner
et Lucifer télécommande sortent de certains corps.

Mais, avec le temps, de la persuasion et de la psychologie,
on arrive à des résultats spectaculaires.

Le pépin de santé : la hantise du sportif
ou comment ruiner tous les espoirs d’une saison.

Le corps dans une infinie diversité propose une gamme complète
de problèmes de santé même si les symptômes ressentis
ne correspondent pas toujours
au vocable en usage dans le petit Vidal pour les Nuls.

Nous ne sommes pas à l’abri d’une douleur, d’une pointe de côté,
d’un coup de fatigue, de mou ou de moins bien.

Plus prosaïquement, certains sont des inconditionnels
de la glace, du gel ou du repos.
En tout état de cause, rien de grave à signaler.

Une seule petite ITT 10 jours, à classer
aux archives sportivo-médicales.

Faire du sport, oui.
Mais lequel ?

Au registre des disciplines,
nous avons commencé par le chapitre :

COURSE A PIED

On discute, on partage nos expériences
et on verse dans la motivation collective.
On débute tout naturellement par la course à pied.

Une discipline moins consommatrice de temps et d’argent.
On allonge la foulée et on se retrouve au départ d’un 10 kilomètres
en moins de temps qu’il en faut pour enfiler une paire de chaussures.

Nous voici, collectivement, tournés vers les pistes en tartan,
les sous-bois moussus et les kilomètres de bitume.
De foulées en foulées, nous prenons un certain plaisir
à mettre un pied devant l’autre. Sinon courez.


L’entraînement NAUTIQUE

,

principalement en piscine,
est sans doute le plus difficile à mettre en place.
S’il représente l’avantage de demander
moins de temps que le cyclisme.

Il est soumis aux heures d’ouvertures de la structure.
Nous devons résoudre au mieux une équation spatio-temporelle
comprenant les sites suivants :
lieu de travail, habitation et stade nautique.
Vous avez deux heures, les calculatrices sont interdites !
La pierre angulaire d’un entraînement réussi réside dans votre capacité
à choisir un bon créneau, synonyme de lignes d’eau peu fréquentées.

Si, malgré une étude approfondie des horaires

des piscines de votre secteur,
vous ne pouvez éviter un flux important, cherchez
une ligne d’eau remplie de nageurs de votre catégorie.

Si le niveau est par trop hétérogène, demandant des attentes,
des passages de chicanes humaines trop importantes
ou des coups de pieds,
faites comme nous, rentrez chez vous et lisez LEquipe !

Je ne reviendrai pas sur l’impératif port du maillot de bain
en piscine publique et l’indispensable paire de lunettes.

Pour vous faire respecter dans la ligne
n’hésitez pas à nager en toute indiscrétion,
battement de pieds intempestifs par exemple et munissez
vous de plaquettes, ça fait pro et ça peut faire mal ! Sinon nagez.


Chapitre ultime, le CYCLISME.

En préambule, il ne faut pas se voiler la face. Le vélo, c’est dur.
Contrairement à la course à pied et à la natation.
Quoi qu’il arrive, il faut rentrer.
Dans cette discipline, à ne pas mettre un breton dehors
même grand, les écueils sont nombreux.

En quelques années, nous avons pu tester successivement,
le vent de face en solitaire, le coup de fringale, le temps de chien,
le pépin mécanique et la chute.

On vous aura prévenu, si ces perspectives vous effraient,
rentrez chez vous et lisez l’Equipe.

La pratique du cyclisme demande l’acquisition
d’un matériel de base appelé vélo ou cycle.
Si vous avez déjà un vélo qui peut faire l’affaire, ne vous jetez pas
sur le premier vu en vitrine comme un enfant gâté et cherchez
sereinement la bonne affaire auprès d’un vendeur compétent le plus
proche de chez vous ou plus ou moins si vous n'avez rien à faire.

Si comme nous, à vos débuts bien sûr, vous décidez de ne rouler
que par temps sec, à des températures comprises
entre 15° et 25°, et au sud de l'anticyclone des Açores,
vos économies ne devraient pas en souffrir.

Dans le cas contraire, ça peut-être l’escalade.
Si comme nous, vous avez l’intelligence de prendre
vos vacances en juillet, vous pouvez alterner en toute impunité,
une sortie vélo et une étape du Tour de France.

A choisir, préférez une étape de montagne.
Vous pourrez toujours justifier votre présence devant la télévision
par un besoin accru de connaissance de la géographie physique
de notre beau pays !

Sinon pédalez.

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